formations & parcours

fORMATIONS :


Tout commence par une formation en architecture.

Mes aspirations étant plus graphiques, je change d'orientation après quelques années pour le dessin publicitaire.

J'intègre l' E.p.d.i sur Paris pour une formation de 4 ans 

Je fait l'acquisition de techniques et de savoirs tel que l'histoire de l'art, les couleurs, la création d'affiches et de logos, de la mise en page, de la perspective, de la gouache, du dessin au trait, du dessin de lettres, du trompe l'oeil et du dessin académique, mais surtout j'apprends à avoir un esprit curieux et créatif.

J'en sort diplomé.

Avec la gouache comme média de prédilection, nous étions de fait  dans une approche de la publicité à la Théophile Alexandre Steinlen avec son chat noir ou dans le style d'affiches du chocolat Menier de Firmin Bouisset pour vous situer. Bien sur nous avons eu les formations de base sur certains logiciels tel que Photoshop,Illustrator et Quarkxpress à côté, mais peut-être déjà pas assez par rapport aux exigences de l'époque.

Je crois que cette école à fermé il y a quelques années après presque un siècle d'existence,si c'est le cas ce serait fort dommage car c'était une bonne école avec des professeurs extrêmement compétents.

  • chocolat menier par Firmin Bouisset
  • Logo epdi

Parcours Artistique :


Outre mon affinité pour le dessin depuis toujours, mon parcours à été grandement affecté par deux rencontres.


La première à été le jour ou j'ai croisé le chemin du Renoir du Musé Rodin. 


C'était un mercredi après-midi, c'était le jour ou nous avions l'habitude ma classe et moi accompagné de notre professeur d'arpenter certains musées ou jardins de la capitale armés de nos simple carnet de croquis. Nous étions au musée Rodin, je venais de finir de croquer une statue dans le jardin non loin de la porte des enfers qui semblait ce jour là on ne peut plus fermée et décidais d'explorer plus en avant pour trouver mon prochain sujet.

C'est là que je l'ai vu, le portrait d'une jeune femme qui devait avoir le même âge que moi à l'époque quand elle à été peinte, absolument magnifique, pastelle et vaporeuse, trônant au dessus d'une cheminée et estampillé dans le coin inférieur gauche du nom de Renoir.
Parfois il nous arrive d'avoir là sensation d'être comme dans une bulle temporelle, que le temps s'étire et se dilate, de nous rappeler chaque détails de cet instant, de la luminosité de la pièce au passant qui passe derrière nous dans un souffle et ce bien des décennies plus tard; C'était un de ces moments.
Peut-être ne s'agit t'il là que d'un système d'auto défense de notre cortex, mais ces moments rares existent bel et bien me laissant là comme hypnotisé. 
J'ignore combien de temps je suis resté figé là les yeux biens ouverts. Ma torpeur à été stoppé par une de mes camarades de classe s'enquérant de ma santé et moi de répondre par l'affirmative d'une voix qui n'était pas la mienne.

J'ignore le nom de ce tableau ou le nom de la personne qui est représentée et je ne cherche pas à le savoir, elle est pour moi comme la passante de la chanson de Brassens et celle-ci m'a passée la flamme qui m'anime encore aujourd'hui et certainement demain.


La deuxième rencontre bien que beaucoup moins agréable à été tout aussi importante.


J'étais entre deux contrat de travail et à chaque fois dans ces cas là je me remettais à peindre assidûment. Quelques temps auparavant je m'étais tourné naturellement de là gouache à la peinture à l'huile et régulièrement je descendais sur Paris pour visité les musés, le Louvre en tête que j'arpentais inlassablement tel Belphégor.

Ce jour là je me décidais pour là première fois à me confronté au musée d'Orsay ou mes peintres préférés ont leurs quartiers. 

J'appréciais le lieu ainsi que là lumière ambiante en affichant mon petit sourire de circonstance, dans un coin du musée je l'aperçu.Bien sur je la connaissais déjà, je l'ai fréquenté assez souvent par l'intermédiaire de différents médias mais elle était là devant moi, en vrai :  - La pie de Monet.

Je m'approchais doucement et respectueusement, je savais qu'elle saurait se montrer intimidante. Je finis enfin par me tenir droit devant elle en la regardant avec admiration, celle-ci à retournée mon regard et ce regard me jugeait. Elle me jugeait et la sentence était là mort.

Ah!, elle à du bien se moqué de moi cette foutue pie quand elle à vue mon sourire s'effacer aussi rapidement. Car je venais d'avoir là la compréhension que si je continuais sur la voie que je m'étais tracé et quand bien même si j'arrivais à atteindre un temps soi peu le même niveau de maîtrise de son créateur, je ne serais au bout du compte qu'un sous-Monet, une sous-marque, un insecte dans l'ombre d'un géant.

Je suis rentré, sûr de mon art et rempli de suffisances. Je suis ressortis, je n'étais plus rien.

Je continuais à peindre parfois... la flamme autrefois vivace était bien moribonde et je vous avouerais que ça n'a pas été facile. Aujourd'hui avec le recul je vois ça comme une rencontre salutaire. Un mal nécessaire, qui à forgé l'artiste que je suis aujourd'hui.

La pie m'avait condamné à mort pour mieux renaître.


Cette renaissance à pris son origine au détours d'une simple conversation plusieurs années plus tard. L'appel d'un ami d'enfance me racontant qu'il était en reconversion professionnelle comme carreleur et outre le fait de me dire qu'il se pétait les genoux, de me raconter que ce qu'il appréciait le plus dans le métier c'était lorsqu'il faisait de la mosaïque.


Comme un flocon de neige se déposant délicatement en haut du crâne là graine était plantée.