La deuxième rencontre bien que beaucoup moins agréable à été tout aussi importante.
J'étais entre deux contrat de travail et à chaque fois dans ces cas là je me remettais à peindre assidûment. Quelques temps auparavant je m'étais tourné naturellement de là gouache à la peinture à l'huile et régulièrement je descendais sur Paris pour visité les musés, le Louvre en tête que j'arpentais inlassablement tel Belphégor.
Ce jour là je me décidais pour là première fois à me confronté au musée d'Orsay ou mes peintres préférés ont leurs quartiers.
J'appréciais le lieu ainsi que là lumière ambiante en affichant mon petit sourire de circonstance, dans un coin du musée je l'aperçu.Bien sur je la connaissais déjà, je l'ai fréquenté assez souvent par l'intermédiaire de différents médias mais elle était là devant moi, en vrai : - La pie de Monet.
Je m'approchais doucement et respectueusement, je savais qu'elle saurait se montrer intimidante. Je finis enfin par me tenir droit devant elle en la regardant avec admiration, celle-ci à retournée mon regard et ce regard me jugeait. Elle me jugeait et la sentence était là mort.
Ah!, elle à du bien se moqué de moi cette foutue pie quand elle à vue mon sourire s'effacer aussi rapidement. Car je venais d'avoir là la compréhension que si je continuais sur la voie que je m'étais tracé et quand bien même si j'arrivais à atteindre un temps soi peu le même niveau de maîtrise de son créateur, je ne serais au bout du compte qu'un sous-Monet, une sous-marque, un insecte dans l'ombre d'un géant.
Je suis rentré, sûr de mon art et rempli de suffisances. Je suis ressortis, je n'étais plus rien.
Je continuais à peindre parfois... la flamme autrefois vivace était bien moribonde et je vous avouerais que ça n'a pas été facile. Aujourd'hui avec le recul je vois ça comme une rencontre salutaire. Un mal nécessaire, qui à forgé l'artiste que je suis aujourd'hui.
La pie m'avait condamné à mort pour mieux renaître.
Cette renaissance à pris son origine au détours d'une simple conversation plusieurs années plus tard. L'appel d'un ami d'enfance me racontant qu'il était en reconversion professionnelle comme carreleur et outre le fait de me dire qu'il se pétait les genoux, de me raconter que ce qu'il appréciait le plus dans le métier c'était lorsqu'il faisait de la mosaïque.
Comme un flocon de neige se déposant délicatement en haut du crâne là graine était plantée.